Zoom sur le deuxième chakra, svadhisthana chakra, le chakra sacré.
Le chakra sacré : généralités
La symbolique du chakra sacré
Svadhisthana signifie « le siège de soi ».
Svadhisthana chakra, le chakra sacré, est le deuxième chakra.
Il se situe au niveau du sacrum, vers les organes génitaux. Il est associé au bassin et il régit les fluides du corps. Il est relié au corps émotionnel.
Il est représenté par une fleur de lotus à six pétales, avec un croissant de lune en son centre, et la couleur orange.
La couleur orange symbolise la vitalité, la force, la sexualité. Les six pétales représentent le fait de surmonter les émotions « négatives » (telles que la colère, l’orgueil, la jalousie). Le croissant de lune symbolique la nature cyclique de la vie.
Le chakra sacré est relié à l’élément eau (l’eau qui est associée à la Lune d’ailleurs). Il est intimement lié à la Shakti, l’énergie du féminin, la puissance créatrice, l’énergie sexuelle.
Les qualités d’un chakra sacré ouvert
Le chakra sacré est le siège des émotions mais aussi de la sexualité ainsi que de la créativité. Il représente notre connexion à l’autre, ainsi que l’attraction, la complémentarité des polarités féminine et masculine.
Il est aussi associé au mouvement, à la fluidité, au changement constant qui caractérise la vie.
Ouvert, il apporte la joie, le plaisir, l’humour, la curiosité et la créativité, mais aussi la douceur, la sensibilité et le lâcher prise.
On se sent connecté à son corps, ses instincts sensoriels, ses émotions. On assume sa personnalité, ses idées, ses désirs. On a le courage d’être soi-même et de se dévoiler à l’autre. On vit une sexualité épanouie et des relations saines, dans la sincérité et la bienveillance, avec autrui.
Les symptômes d’un chakra bloqué
Lorsque le chakra sacré est bloqué, on se sent triste, accablé, voire déprimé. On a tendance à se négliger, même à avoir des comportements destructeurs. On peut se sentir mal à l’aise dans son corps, déconnecté de sa sexualité, se forger une carapace.
Lorsqu’il est surchargé, hyperactif, on a contraire une sexualité débridée et peu de limites. On cherche avant tout à plaire aux autres. On s’engouffre dans des relations instables et toxiques, on développe une dépendance affective. On peut se sentir submergé, envahi par ses émotions, impulsif, irritable.
Au niveau physique, un chakra déséquilibré peut entraîner des douleurs au bas du dos, des problèmes liés aux organes reproducteurs, aux hormones et à la libido, ou encore au niveau des reins et de la vessie, des infections urinaires, des problèmes d’articulation aussi.
Ouvrir son chakra sacré
En dehors du tapis…
Il existe plusieurs manières d’équilibrer ses chakras : on peut voir un praticien en auyverda, pratiquer des massages, de l’aromathérapie, de la litothérapie.
En ce qui concerne le chakra sacré, les huiles essentielles préconisées sont le santal, le jasmin, la fleur d’oranger et l’ylang-ylang. Les pierres sont l’oeil de tigre mais aussi le calcite orange, la citrine, la jaspe d’automne, le corail, la cornaline ou encore la pierre de lune.
L’alimentation est un autre apport pour équilibrer ses chakras. Manger plus d’oléagineux peut renforcer son chakra sacré.
On peut également se reconnecter à l’eau : se baigner, pourquoi pas nu, dans un lac, une rivière, la mer ; aller nager à la piscine ; ou juste prendre un bain.
Visualiser se nettoyer des émotions néfastes du corps grâce à l’eau.
Et se reconnecter à son corps, à sa sexualité, se (re)découvrir. Méditer autour de cette zone, de ses besoins, de ses envies ; faire un travail d’introspection et d’écriture autour de sa sexualité, de ses éventuelles blessures.
De manière générale, essayer de s’exprimer à travers des activités créatives et artistiques comme la danse.
Sur son tapis de yoga…
Tout cela, ce n’est pas ma spécialité, par contre en ce qui concerne les techniques de yoga, je peux vous aider !
Tout d’abord, on peut favoriser les pratiques fluides de yoga, le Hatha flow ou le Vinyasa, pour se connecter à la fluidité de l’eau, se laisser aller à sa créativité.
Pour ce qui est des asanas, on peut pratiquer notamment des postures d’ouvertures de hanches comme le papillon, le papillon allongé, la posture de l’écart latéral, la posture de la déesse.
On n’hésite pas à rester en mouvement, faire des mouvements instinctifs, pourquoi pas de cercles, de huit ou de bascules avec le bassin, dans n’importe quelle posture, pourquoi pas en chat, en chien tête en bas, en dragon.
On pratique avec fluidité, douceur, aisance, on n’hésite pas à rester créatif, à se laisser aller à son intuition, et on place son attention sur le bassin, en visualisant les tensions émotionnelles, qui ont tendance à s’y accumuler, se libérer sur chaque expiration.
On peut pratiquer également yoni mudra, le mudra de l’énergie féminine, pourquoi pas en papillon allongé, mudra au niveau du bas ventre ; ou encore varuna mudra, le mudra de l’eau.
On peut enfin chanter le son « Vam » (un peu à la manière du « aum » avec un « m » vibrant).
