Zoom sur le premier chakra, muladhara chakra, le chakra racine…

Le chakra racine : généralités

La symbolique du chakra racine

Muladhara signifie « fondation ».

Muladhara chakra, le chakra racine, est le premier chakra et représente le siège de la Kundalini. En tant que tel, il constitue la base du développement vers l’éveil.

Il se situe à la base de la colonne vertébrale, au niveau du périnée. Il est associé au bas du corps et à la structure osseuse. Il alimente le corps physique.

Il est représenté par une fleur de lotus à 4 pétales, avec un carré et un triangle inversé en son centre, et la couleur rouge.

représentation du chakra racine
Représentation du chakra racine, muladhara chakra

La couleur rouge est la couleur la plus stimulante visuellement ; elle signale l’avertissement et le danger. Les 4 pétales représentent les 4 domaines de la conscience : l’esprit (manas), l’intellect (buddhi), la conscience (chitta) et l’ego (ahamkara). Le carré symbolise l’énergie vitale fondamentale, le triangle inversé la Terre mère.

Car le chakra racine est relié à l’élément terre : il puise dans l’énergie de la Terre pour la diffuser dans le corps.

Les qualités d’un chakra racine ouvert

Le chakra racine est lié à l’instinct de survie et aux besoins primaires. Il établit notre existence physique, notre « matérialité » et ancre notre esprit dans la réalité et dans l’instant présent.

Ouvert, il fournit la force physique et psychologique nécessaire à la survie. Il développe l’assurance, la sérénité, la faculté d’adaptation. Il apporte l’ancrage, la sécurité, la stabilité, un sentiment de calme, d’alignement, d’appartenance aussi, de connexion à son environnement et à la Terre, la Nature, au moment présent.

Les symptômes d’un chakra bloqué

Lorsque le chakra racine est bloqué, on ressent de l’anxiété, de la peur, un sentiment d’insécurité notamment matérielle, un sentiment de perte de contrôle et de déconnexion de la réalité, un sentiment d’incapacité à surmonter les obstacles de la vie.

Lorsqu’il est surchargé, hyperactif, on est au contraire dans la recherche absolue du contrôle, on a peur du changement, on peut se montrer avide, avare, être dans l’accumulation de possession, dans l’addiction.

Au niveau physique, un chakra déséquilibré peut entraîner une prise de poids ou au contraire une perte de poids, parfois même des troubles de l’alimentation (pour précisément retrouver une forme de contrôle, parfois aussi pour renier son corps, sa dimension physique et n’être qu’esprit), des problèmes de constipation, d’incontinence et de manière générale des problèmes/douleurs au niveau du bas du corps.

Un chakra racine déséquilibré déstabilise l’ensemble des chakras.

Ouvrir son chakra racine

En dehors du tapis…

Il existe plusieurs manières d’équilibrer ses chakras : on peut voir un praticien en ayurveda, pratiquer des massages, de l’aromathérapie, de la litothérapie.

En ce qui concerne le chakra racine, les huiles essentielles préconisées sont le patchouli, le vétiver, la myrrhe et le bois de cèdre. Les pierres sont l’hématite, mais aussi la pierre de sang, la jaspe rouge, le grenat rouge, le rubis, l’onyx noir, l’obsidienne noire, la tourmaline noire ou encore le quartz fumé.

L’alimentation est un autre apport pour équilibrer ses chakras. Manger plus de légumes racines mais aussi des tomates, des poivrons rouges et des piments peut renforcer son chakra racine.

On peut également, au quotidien, enrichir notre connexion à la Nature : aller plus souvent en milieu naturel, faire du jardinage, marcher pieds-nus sur la terre… De manière générale, marcher en pleine conscience.

Et pratiquer la méditation de pleine conscience pour s’ancrer dans l’instant présent.

On peut aussi faire son arbre généalogique voire sa constellation familiale, pour se connecter à ses racines familiales et peut-être même repérer des schémas, des traumatismes inter-générationnels, afin de s’en libérer. On peut faire un travail d’introspection et d’écriture, interroger ses propres traumatismes, ses propres blessures, en lien avec la sécurité, la stabilité, notamment familiale, et à nouveau peut-être repérer des schémas dans ses relations actuelles.

Sur son tapis de yoga…

Tout cela, ce n’est pas ma spécialité, par contre en ce qui concerne les techniques de yoga, je peux vous aider !

Tout d’abord, on peut faroviser la pratique du Hatha yoga et du yin yoga, qui permettent vraiment de trouver son ancrage dans les postures, de ralentir, de prendre le temps de les appréhender, de ressentir.

Pour ce qui est des asanas, on peut pratiquer :

  • des postures debout comme la posture de la montagne voire d’équilibre, telle la posture le l’arbre, symbole en plus de la Nature, pour ressentir l’ancrage, l’enracinement des pieds dans la Terre ;
  • des postures allongées pour se connecter à la Terre, se sentir soutenu, comme la posture du papillon allongé ou la posture du X (allongé, jambes fléchies, pieds largeur du tapis et genoux l’un vers l’autre) ;
  • des postures au sol pour se sentir stable, comme la posture de la pince ou encore de janu sirsasana qui permet de davantage conscientiser la zone du périnée ;
  • de manière générale des postures qui engagent en particulier le bas du corps, les pieds, les chevilles, les jambes, comme la posture de la chaise, les guerriers I et II ou la posture du diamant, agenouillé, sur les orteils, ou encore la posture de la guirlande ;
  • pourquoi pas des postures d’inversion pour décharger les jambes, comme le demi-pont soutenu sur une brique ou la chandelle restaurative.

Tout au long de la pratique, on place son attention sur le périnée, le bas du corps, sur le poids du corps et les points d’appui du corps sur le sol. On pratique avec lenteur et lourdeur.

On peut activer mulabandha (voir le paragraphe sur les bandhas de cet article) en engageant le périnée.

On peut pratiquer également yoni mudra, le mudra du féminin et de la Terre mère, pourquoi pas en posture du X, mudra au niveau du bas ventre ; ou encore prithvi mudra, le mudra de la Terre, pourquoi pas en posture assise et méditer ainsi.

On peut enfin chanter le son « Lam » (un peu à la manière du « aum » avec un « m » vibrant).

Yoni mudra : pouces et petits-doigts joints, comme pour former un triangle inversé
Yoni mudra
Prithvi mudra : ongle de l'annulaire sur le pouce
Prithvi mudra

En savoir plus sur les chakras.

Yoga avec Monica

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